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:: Tête de lecture :: Fixées sur des glisseurs au bout d'un bras, elles sont solidaires d'un second axe qui permet de les faire pivoter en arc de cercle sur la surface des plateaux. Toutes les têtes pivotent donc en même temps. Il y a une tête par surface. Leur géométrie leur permet de voler au dessus de la surface du plateau sans le toucher : elles reposent sur un coussin d'air créé par la rotation des plateaux. En 1997 les têtes volaient à 25 nanomètres de la surface des plateaux, aujourd'hui (2006) cette valeur est d'environ 10 nanomètres
Les têtes de lectures, sont trop
petites pour être directement attachées au bras, c’est pour cela qu’elles
sont attachées sur des glisseurs (En anglais, « head sliders »). Pour information, les glisseurs ont vu leur taille baisser d’environ 10 fois en 20 ans. Le but de cette amincissement et de permettre d’améliorer la rapidité d’action des bras.
Les bras sont des morceaux mince de métal, commandés par le moteur, et permettant d’accéder au disque dur. (La tête de lecture étant trop petite pour y accéder sans l’aide du bras) Ainsi, il faut que le bras soit le plus rapide possible. Les principales améliorations sur le bras ont été le changement de forme du bras, en triangle, permettant de réduire le poids sans nuire à la rigidité ! (Les ailes d’avions utilisent cette technologie !)
Le
moteur qui les entraîne doit être capable de fournir des
accélérations et décélérations très importantes. Un des algorithmes de
contrôle des mouvements du bras porte tête est d'accélérer au maximum puis
de freiner au maximum pour que la tête se positionne sur le bon cylindre.
Il faudra ensuite attendre un court instant pour que les vibrations
engendrées par le freinage s'estompent.
Ainsi, une nouvelle technologie fut adoptée (appelée en anglais « voice
coils », mot à mot un « Enroulement de voix » Cette technologie
utilise l’attraction et la répulsion électromagnétique. Si une ou plusieurs têtes entrent en contact avec la surface des plateaux, cela s'appelle un atterrissage et provoque la destruction des informations situées à cet endroit. La mécanique des disques durs est donc assemblée en salle blanche et toutes les précautions (joints, etc.) sont prises pour qu'aucune impureté ne puisse pénétrer à l'intérieur du boîtier (appelé « HDA » pour « Head Disk Assembly » en anglais) Les technologies pour la conception des têtes sont les suivantes.
La tête inductive est l'un des trois types de têtes de lecture existant sur les disques durs. Pour exécuter les fonctions de lecture et d'écriture, le système à tête inductive n'est constitué que d'un seul électroaimant. -En mode lecture Lorsqu'une zone magnétique, grâce à la rotation du disque, passe à proximité de l'électroaimant, il se forme un courant électrique dans le bobinage. Ce courant est détecté et permet de savoir quelles sont les informations enregistrées sur le disque. -En mode écriture La tête d'écriture est dite « inductive », c'est-à-dire qu'elle est capable de générer un champ magnétique. C'est en polarisant négativement ou positivement la surface du disque que la tête est capable d'y inscrire des informations.
La tête MR est l'un des trois types de têtes de lecture existant sur les disques durs. MR signifie MagnetoRésistive. Ce système de lecture utilise en fait deux têtes de lecture : une pour l'écriture et une pour la lecture, celle de lecture étant basée sur un nouveau principe: -En mode lecture : La tête magnétorésistive est réservée à la lecture. En présence d'un champ magnétique, sa résistance électrique se trouve modifiée. Ces changements, détectés, permettent de connaître les informations enregistrées sur le disque. -En mode écriture : Une tête inductive est chargée de l'écriture. Voir plus haut
6) Tête GMR - Giant MagnétoRésistive Une tête GMR, est comparable à une tête MR, mais les champs magnétiques sont amplifiés, grâce à un système ingénieux expliqué plus bas. Et bientôt : Tête CMR - Colossal Magnetoresistive Nouvelle technologie en cours
d’expérimentation,
De quoi est faite une tête de lecture ?: Les têtes GMR (Giant MagnétoRésistive) sont composées de quatre couches minces, très proches les unes des autres, dans une structure relativement simple.
1° Couche : La couche libre: Faite d’un alliage entre le Fer et le Nickel, cette couche passe au dessus des données à lire. Elle réagit lorsqu’elle rencontre un 0 ou un 1, en tournant magnétiquement les électrons qu’elle possède 2° couche : L’entretoise : Cette couche n’est pas magnétique, faite en cuivre, et permet de séparer magnétiquement la première de la troisième. 3° couche : Couche d’électrons fixés magnétiquement: Cette couche faite de Colbat, elle est contiguë avec la couche d’échange. Même orientation magnétique que la couche d’échange. 4° couche : Couche d’échange : Couche faite d’un matériau antiferromagnétique, construit a partir du fer et du manganèse. Cette couche fixe l’orientation magnétique de la couche goupillée. Quand la tête de lecture passe au dessus d’une polarité nulle (0), la couche libre a un changement magnétique ce qui fait que les électrons s’alignent avec ceux de la couche d’électrons fixés. On a une résistance faible. Quand la tête de lecture passe au dessus d’une polarité positive (1), la couche libre a un changement magnétique qui fait que les électrons ne s’alignent pas avec la couche d’électrons fixés. La résistance augmente. Ainsi, IBM a appelé ce phénomène spin valves, car les électrons, en tournant, modifient la valeur de la résistance.
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